La course à pied est un sport naturellement traumatique. Choisir une chaussure de running adaptée à sa morphologie et sa pratique est essentiel pour pour les performances mais aussi de prérerver des pathologies qui touchent un grand nombre de coureurs. Un certain nombre de paramètres listés ci-dessous rentrent en compte. Bien souvent, il est souhaitable de recourir à l’avis d’un spécialiste
Les facteurs à prendre en compte
L’anatomie du pied
On regarder ici avant tout la largeur du pied au niveau de la boite à orteils, du milieu du pied et du talon. L’a profondeur du coup de pied est aussi un mesure à prendre. On notera que les chaussures de ville comme de course ont souvent un aspect pointu à l’avant. C’est regrettable car éloigné de la
Le type de foulée
La majorité des coureurs ont une foulée dite par la talon. C’est sans doute la foulée la plus efficace sur des longues distances, rendue possible par le port de chaussures. Une minorité ont un Le type de foulée, avec une attaque du pas par l’avant ou l’arrière va aussi être un critère de choix de la chaussure.
La pronation ou sublimation de la cheville
La position de la cheville par rapport au talon doit impérativement être corrigée ou compensée sous peines de causer des dommages.
IL existe plusieurs moyens de détecter une supination ou pronation de la cheville :
- Regarder les traces d’usure des chaussures
Une usure interne - Consulter un spécialiste
La distance courue
La distance va impacter le besoin en légereté et en confort. Des études montrent que 100 gr de chaussure augmente le besoin en oxygène de 0,7% à un 1%.
Le terrain
La dureté du terrain va principalement conditionner le besoin d’amorti. Sa pente et la possibilité d’humidité le besoin d’adhérence. Le relief aura un impact sur la necessité d’un maintien de la cheville.
Les chaussures
Minimaliste ou maximaliste
Le débat sur les chausures minimalistes et maximalistes bat son plein. Les chaussures minimalistes sont sensées limliter l’impact traumatique de la course sur les tissus, mais les conclusions des études scientifiques sont divergentes. Il semblerait cependant que chaque type de chaussure touche des tissus différents.
Courir avec des chaussures minimalistes c’est un peu comme courir pieds nus, avec une seule protection contre les aspérités du terrains. Ces chaussures apportent très peu d’amorti, de soutien plantaire, de maintien de la cheville et de renvoi élastique. Elles obligent à attaquer le pas par l’avant, améliorant l’amorti naturel, lors déroulé du pied, limitant l’impact sur les articulations, en particulier le genou.
Les chaussures maximalistes offrent au contraire un amorti, un maintien, et un renvoi.
Le talon
C’est une partie clé de la chaussure pour les « talonneurs » ou les coureurs en attaque-talon. L’amorti du talon de la chaussure est primordial. Le drop sera souvent important pour permettre une épaisseur de mousse suffisante sur l’arrière du pied. Par ailleurs, la surface de semelle lors de l’attaque par le talon doit être suffisante pour permettre l’adhérence, grâce à un biseau ou un . Par ailleurs la géométrie du talon ne doit pas handicaper la stabilité lors de la pose du pied.
Le drop
C’est la différence entre la hauteur de la semelle à l’avant-pied et au talon. Comme vu précédemment, le drop est souvent plus important pour les chaussures destinées au talonneurs.
La languette
La languette participe au confort, particulièrement sur de longues distances. Elle doit être correctement matelassée et maintenue pour éviter de glisser.
La semelle
Elément essentiel de l’amorti et de l’adhérence, la semelle doit bien entendu choisie avec soin.
La structure
La structure de la chaussure doit apporter du soutien, de ressort,
Le poids
Les études montrent que 100 gr de chaussures entrainent un besoin de 1% en capacité respiratoire. Le poids est un facteur important sur les longues distances.
L’amorti
Si l’amorti peut paraitre crucial, en particulier pour les talonneurs, il faut faire attention à ne pas en abuser. La course est une suite perpétuelle d’adaptation du corps à partir des informations proprioceptives. Les chaussures avec des amortis importants neutralisent ces informations et peuvent paradoxalement augmenter les contraintes sur la chaine ligamenteuse, la foulée étant moins adaptée au terrain.
https://kinedoc.org/work/kinedoc/d55fd9fa-3a86-4fb8-b734-d3d828475052.pdf